Dans cet article, Sardar Aziz examine l’omission des questions relatives à l’origine éthnique, de la religion et de la langue dans le recensement en Irak. Il l’interprète comme une tentative de promouvoir une identité irakienne unifiée, tout en soulignant le risque de nier la diversité culturelle et sociale du pays. Cette exclusion soulève des enjeux variés, notamment dans les zones contestées où les dynamiques démographiques ont été marquées par les conflits. L’auteur analyse le recensement en tant qu’outil politique, façonné par les priorités de l’État, reflétant des agendas spécifiques souvent éloignés des réalités sociales du pays.